Quand doit-on s’inquiéter ?
Pour désigner cette addiction, le terme de Workaholisme est en train de devenir légion parmi les écrits et recherches en addictologie.
Actuellement, il existe un test de référence utilisé par les psychiatres pour déterminer le rapport d’une personne vis-à-vis de son travail : le test WART (Work Addiction Risk Test).
Il existe de nombreuses manifestations de cette addiction et il n’est pas nécessaire de souffrir de tous les symptômes suivants pour être considéré comme dépendant au travail :
-Le fait d’être capable de déléguer ou non une tâche
-Être préoccupé ou stressé vis-à-vis du timing ou encore une perte de patience si les tâches ne s’effectuent pas assez rapidement
-Considérer le travail comme sacré : cela se manifeste, par exemple, comme le fait de devenir très irritable si l’on est dérangé
-Le fait d’avoir l’habitude de gérer plusieurs activités en cours
-La personne peut être amenée à prendre des engagements qui dépassent sa capacité de travail
-Le fait de ressentir de la culpabilité lorsqu’on ne travaille pas
-Être obsédé vis-à-vis des résultats (la concrétisation du travail effectué devient essentielle, sinon la personne se dévalorise à outrance)
-Donner une importance capitale au résultat final, peu importe la manière d’y arriver : « La fin justifie les moyens ».
-Travailler « la tête dans le guidon » : cela peut se manifester, par exemple, par le fait de poser plusieurs fois la même question alors qu’on a déjà eu la réponse : à ce niveau, on n’est plus un travailleur efficient et la personne passe à un stade avancé de l’addiction car on constate une perte de contrôle.
-Le fait d’être obsédé par les tâches à venir alors qu’on travaille sur quelque chose (au risque de brûler des étapes importantes afin d’aller plus vite) : le travail risque fortement d’être de mauvaise qualité.
-Le fait de continuer à travailler alors que les collègues ont terminé et ont quitté le lieu de travail
-Le fait de s’agacer si l’on considère que des collègues ou collaborateurs « ne sont pas au niveau » : ce comportement risque fortement de mettre en péril la cohésion de groupe en alimentant des tensions !
-Une personne qui souffre de workaholisme est susceptible de développer une colère dans une situation qui échappe à son contrôle
-S’imposer de façon compulsive des deadlines (limite de temps pour effectuer une tâche) peut être un des symptômes d’une addiction au travail
-Certaines personnes souffrant de cette dépendance disent qu’il leur est difficile de se détendre en l’absence de travail (pendant les vacances ou bien même le soir après avoir quitté le lieu d’activité)
-De même, ces individus s’arrangent souvent pour que le temps de travail soit largement supérieur au temps passé avec les proches et pour les loisirs : même s’il s’agit d’une démarche inconsciente (dans la grande majorité des cas, ils ne souhaitent pas consciemment délaisser leurs familles !)
-L’ultra-vigilance vis-à-vis de la moindre erreur même minime est également un symptôme habituel pouvant orienter vers un diagnostic d’une addiction au travail
-Le fait d’oublier certains évènements importants de la vie privée (anniversaires, cadeaux de Noël…etc.).
Solutions thérapeutiques
-Désactivation d’ancre : Il s’agit, par cette méthode, de désactiver ce comportement, jugé problématique, pour adopter une nouvelle attitude plus positive et meilleure pour la personne en prenant en compte toute sa singularité.
-THI : L’idée avec cette technique est de remplacer cette addiction par des plaisirs connus et que la personne souhaite retrouver
L’addiction au travail (ou la manie d’atteindre la perfection) peut généralement être apaisée par l’hypnothérapie. En tant que professionnel de l'hypnose à Paris j'ai fréquemment des patients qui présentent ce type de symptômes, nous définissons ensemble la meilleure stratégie thérapeutique pour chaque cas spécifique.
Gauthier Fara
Maître-Praticien en hypnose ericksonienne
Praticien en psychanalyse
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