De quoi s’agit-il ? Quels sont les dangers ?
Ces drogues sont moins chères que les « drogues classiques » et ont la particularité d’en imiter les effets avec un vrai potentiel addictif.
Elles sont souvent produites dans des laboratoires clandestins à l’étranger sur d’autres continents avec des achats en ligne direct via le darknet (même s’il existe également des pseudo-chimistes chez eux), cependant, on retrouve de plus en plus les « dealeurs traditionnels » qui proposent et servent d’intermédiaires (les dealeurs de rue ou les innombrables réseaux de dealeurs qui font de la livraison à domicile) sur ce vaste marché.
Ce qui caractérise les NDS c’est la difficulté à les rendre interdites rapidement ! Avec la bureaucratie et la lenteur des administrations (commission européenne…etc.), il peut se passer beaucoup de temps avant qu’une molécule soit prohibée : les chimistes ont, bien souvent, eu le temps de changer la formule voire de l’améliorer.
Certains connaisseurs peuvent donc même en commander en ligne sur des sites tout à fait légaux spécialisés et réservés aux initiés, mais il faut faire attention aux arnaques et savoir qu’il y a un risque accru de tomber sur un produit extrêmement dangereux.
Il existe plusieurs types de consommateurs dont je ne citerai que les trois principaux profils : des anciens dépendants aux drogues « classiques » qui vont vouloir essayer ce qu’on pourrait nommer leur « drogue cousine de synthèse », les usagers du milieu festif (techno…etc.) et le milieu HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes). Néanmoins, on observe qu’il est de plus en plus difficile de dessiner un profil de consommateur de NDS tellement elles ont tendance à se répandre et se faire connaître, en particulier auprès des plus jeunes.
Pour faire simple, il existe deux grandes catégories de nouvelles drogues de synthèse :
-Les cathinones de synthèse : il s’agit de produits stimulants avec, pour objectifs, très souvent la recherche de l’euphorie et parfois une performance sexuelle ou encore une augmentation de la capacité de travail. On peut citer comme exemple la 3MMC qui figure parmi les NDS les plus connues et les plus anciennes.
Parmi les risques, on peut mentionner les descentes difficiles (stress, état de profonde tristesse, nervosité, pensées obsessionnelles, état léthargique…etc..), les cravings (c’est-à-dire des envies irrépressibles de consommer), les complications psychiatriques, les dangers liés aux injections et aux pratiques sexuelles à risques (VIH, IST…etc.) et le risque d’overdose. Il y a évidemment un risque important de développer une addiction dans le cas où l’exposition à la substance serait renouvelée.
-Les cannabinoïdes de synthèse : elles ont un aspect similaire au cannabis sous ses différentes formes et en imitent les effets. Il y a une spécificité ces dernières années, une tendance, une mode, à proposer à la vente des liquides de cigarette électronique (bien sur illégaux). Le principal profil de consommateur est la personne qui connait déjà bien le cannabis. Les effets psychoactifs sont plus longs que le cannabis et contrairement à ce dernier il y a des risques d’overdose bien réels.
Les solutions thérapeutiques
En cas de perte de contrôle ou si, tout simplement, on se pose des questions sur sa consommation, on ne doit pas hésiter à se tourner vers un professionnel de santé ou un thérapeute spécialisé afin de faire le point.
-Le questionnaire DAST : j’ai pour habitude de faire passer ce court questionnaire qui est une référence actuellement dans le milieu médical, il est utilisé dans de nombreux pays, par les psychiatres et addictologues et permet d’établir un score pour jauger une éventuelle addiction et/ou tester le niveau d’addiction si elle est confirmée.
-En hypnose :
*On peut utiliser la méthode de la désactivation d’ancre en cas d’utilisation de la drogue sous la forme d’un « rituel » ou d’une sorte de régularité : l’idée est d’identifier ce schéma durant l’anamnèse (échange préalable à l’hypnose avec le patient) afin de le faire constater, sous hypnose, une dernière fois, pour enfin le remplacer par un schéma amplement plus bénéfique.
*La méthode aversive c’est-à-dire, le dégout en mobilisant et en mettant en éveils des sens tels que la vue, le goût et l’odorat : afin de créer un tout personnalisé qui rende une habitude de consommation détestable.
Vous souffrez d’addiction ? Vous avez un doute ?
Il ne faut jamais douter sur sa capacité à se débarrasser d’une addiction !
Votre thérapeute spécialisé à Paris 16ème est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Gauthier Fara
Maître-Praticien en hypnose ericksonienne
Praticien en psychanalyse
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